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  • Rare table de Paul Fouillen datant des années 30, période à laquelle ou en plus de travailler pour les manufactures de Quimper, Paul Fouillen avait commencé à produire du mobilier et objets en bois, cuir et étain. 
  • Le mobilier de Paul Fouillen est rare sur le marché.  Un bel exemple d'une salle à manger complète se trouve au Musée Départemental Breton à Quimper.
  • Cette table se démonte complètement ET facilement grace à son système de chevilles.
  • Le plateau du bas présente un village breton dans un paysage.  Le plateau principal lui présente un intérieur Breton ou se trouve un couple buvant du cidre, une femme tenant une cruche en faience de Quimper et un homme tenant une coupe elle aussi au décor typique des faiences de Quimper de l'époque.
  • Le plateau est signée Paul Fouillen dans le décor et sous le plateau principal
  • Dimensions : 74 cm de hauteur x 74 cm de largeur x 42 cm de profondeur, à vue.
  • "Bernard Verlingue, conservateur du Musée de la faience à Quimper, a choisi de consacrer l'exposition temporaire 2015 à Paul Fouillen. Un parcours artistique surprenant qui se nourrit de multiples influences. Son nom, on le voit encore peint sur la façade de la guinguette de Locmaria. « P. Fouillen, céramiste d'art ». Une maison occupée par Maurice, son fils, céramiste, qui a collaboré à la préparation de cette exposition. Mais de Paul Fouillen, que sait-on exactement ?
  • Le catalogue publié par le Musée de la faïence à l'occasion de l'exposition ouverte à partir de lundi s'ouvre par ce constat. « La vie de Paul Fouillen comporte quelques zones d'ombre... », souligne Ingrid Pouder. « Quand on interroge Maurice au sujet de son père, il répond que ce dernier ne parlait pas beaucoup de lui », rapporte Bernard Verlingue, conservateur du Musée de la faïence. Ce que l'on sait de lui ? Paul Fouillen est né à Lorient en 1899. Son père décède alors que Paul n'a que trois ans. Sa maman part à Pontivy où elle tient un commerce de parapluies. On retrouve le jeune homme à Rennes. Mais peu d'indices éclairent cette période. Une seule piste, il a été flûtiste au sein de l'orchestre de l'École des Beaux-arts.
  • Paul Fouillen débarque à Quimper, aux débuts des années 20, pour rejoindre la Lyre quimpéroise en tant que flûtiste. Mais il devient rapidement peintre à la manufacture HB, en 21 ou 22. « On l'a parfois présenté comme un simple peinteur (1), commente, dubitatif, Bernard Verlingue. Je n'y crois guère. » Le petit-fils et arrière-petit-fils des Jules Verlingue, dirigeants faïenciers de l'époque, pointe une photo prise en 1923. Paul Fouillen y apparaît, vêtu de façon bourgeoise et élégante. L'artiste occupe déjà un certain rang. Dès 1924, il est nommé chef d'atelier. Il signe quelques pièces. « De toute évidence, Paul Fouillen a reçu une formation artistique. » Il écrit de la musique, une opérette, aussi.
  • « La faïencerie HB était très ouverte aux influences de l'époque, poursuit Bernard Verlingue. Elle laissait une certaine liberté aux créateurs. » Paul Fouillen ne fait pas partie de l'école des Seiz Breur, ce groupe d'artistes talentueux des années 30. Mais il en partage les inspirations. Comme certains d'entre eux, il se lance aussi dans la fabrication de meubles avec l'aide de son beau-frère ébéniste. Il ouvre un petit atelier, indépendant de la faïencerie HB, en 1926.
  • On découvre dans l'exposition l'ancêtre d'Ikéa, un fauteuil démontable. Sur un tabouret décoré, un Breton lit « L'Ouest Eclair ». Paul Fouillen est un touche-à-tout. L'exposition rend compte de cette diversité qui, parfois, désarçonne. Les pièces exposées sont, à de rares exceptions, des pièces uniques réalisées par Fouillen.
  • En 1929, c'est le tournant. Paul Fouillen quitte HB. En bons termes. « Jules Verlingue l'aide à s'installer place du Stivel. » Il choisit la fameuse guinguette, autrefois lieu convivial situé au point de débarquement du bac qui assure la traversée de l'Odet. Il y aura jusqu'à 22 personnes à travailler dans cette petite faïencerie. Une photo montre Paul Fouillen, béret d'artiste sur la tête, modelant une pièce. « Le matin avant l'arrivée des ouvriers, ou le soir, il travaillait ses pièces originales », raconte Bernard Verlingue. C'est là qu'il façonne un Tintin pour un de ses fils. Des vases châteaux inspirés de Walt Disney. Aujourd'hui encore, Paul Fouillen fait rêver. "

Fouillen Paul (1899-1958) - Table Art Déco

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